© Jean-Jacques LUCAS
Prozession vor dem Feuerlauf in Saint Louis, Île de la Réunion.
Sicherlich sind Portraits nicht mein Lieblingsthema, aber da sich hier die Gelegenheit schon bot, warum nicht…
Pour une fois, des portraits! C’est sûr que ce n’est pas mon grand dada, mais puisque l’opportunité s’est présentée…
Près de Saint Louis, au sud-ouest de l’île de la Réunion, la procession se dirige lentement vers le site où se tiendra la Marche sur le Feu.
La pratique de la Marche sur le Feu trouve ses origines dans la version tamoule du Mahabharata, une épopée de la mythologie hindoue, et elle célèbre le sacrifice de la déesse Pandialé. Après 17 jours de « carême » (prières, rites, abstinence) et une longue procession en bord de mer ou dans le lit d’une rivière, les pénitents sont prêt à vivre le rituel de purification de la Marche sur le Feu. Le jour de la cérémonie, on prépare dès l’aube le Tikouli, la fosse devant accueillir le brasier, puis après des rituels de sacralisation, les fidèles marqués d’un point rouge sur le front par le prêtre traversent calmement le brasier long de 5 à 6 mètres, parfois en portant un Karlon (construction conique fleurie portée sur la tête par les fidèles à l’occasion de diverses cérémonies). La fête se conclue par le retour au temple et des ultimes rituels de purification, et parfois des sacrifices de cabris ou de coqs. Les principales marches sur le feu se déroulent chaque année entre décembre et février et constituent une célébration qui attire et fascine toujours autant les spectateurs.